Eglise San Miguel |
La
petite ville de Palencia n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres de
Valladolid. J’aimerais souligner en premier lieu l’amabilité des habitants, qui
seront toujours prêts à vous renseigner, et à engager la conversation. On se
sent donc proche de la population de cette petite ville. On parle peu de
Palencia pourtant elle est loin d’être dénuée d’intérêt.
On
trouve dans la rue principale une certaine unité car toute les maisons sont
bâties sur des arcades, ceci est très pratique en cas de grosses chaleurs ou
d’orage, je parle par expérience. Vous trouverez aussi de très beaux édifices
modernistes, particulièrement bien entretenus. Ville de l’art roman (adj :
romanico), au cœur d’une province réputée pour ses sites romains (adj :
romano). Le nombre d’églises et leur variété sont aussi très intéressants, des
retables surchargés d’or ou bien une architecture d’influence wisigothique.
Outre
ces éléments architecturaux, Palencia « vaut le détour » comme diraient
certains guides, pour des petites pépites comme son musée qui allie une muséographie
très moderne, un contenu très riche et un respect de la façade extérieure. Sans
oublier évidemment le Christ del Otero qui malheureusement ne bénéficie
d’aucune publicité alors qu’il est unique en son genre et donne un petit air de
Rio de Janeiro à la ville (voir photo).
Cristo del Otero |
On sent qu’il
ne manque pas grand-chose à la ville pour devenir un point touristique
incontournable, un peu plus d’ambiance, une communication mieux gérée, car
malgré sa petite taille, on a largement de quoi s’occuper. Si la promenade près
du fleuve ne vaut pas celle de Burgos, c’est que Palencia n’est pas une ville
marquée par une histoire fluviale similaire. Mais si vous souhaitez explorer la
région, elle fait un excellent point de chute où la vie est particulièrement
peu chère (hôtel, restaurant). Vous pourrez de plus, si vous êtes passionné pas
l’histoire romaine, vous rendre sur des sites qui ont bénéficié d’importantes
fouilles et qui sont bien plus médiatisés que Palencia elle-même.
C’est donc un
peu triste que l’on quitte cette ville souvent oubliée des touristes et où
pourtant les habitants sont si chaleureux. A bientôt, direction les abords
du Portugal avec la ville de Zamora
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