Des
statues, à Burgos, j’en ai beaucoup à vous présenter et le choix est toujours
difficile. J’ai eu envie de partager avec vous mon premier souvenir de Burgos,
le monument qu’il me semble avoir découvert en premier. Finalement c’est un peu la genèse du blog, mes premiers pas à Burgos, que je vous livre aujourd’hui.
Dans la ruelle qui va de la place de la capitainerie à la Plaza Mayor, à deux pas de l’église San Lorenzo, se trouve une statue. C’est celle del herrero, le forgeron, qui a aménagé ici en 2009. C’est un clin d’œil à l’histoire, à l’ancien nom de la rue, calle de los herreros. Il semble que la guilde de ces artisans ait en effet eu son adresse dans cette rue dans des temps anciens. Nous avons tendance à oublier ce métier pourtant essentiel pour nos ancêtres. Un emploi dur certes, par le temps passé auprès du feu, par le travail du métal, mais presque vital pour la communauté, c’est lui qui fabrique les outils, et surtout les armes. Observez bien cette statue, la finesse avec laquelle l’artiste a représenté les muscles, les veines, les traits du forgeron, on ressent, en le regardant toute la difficulté de son ouvrage.
Dans la ruelle qui va de la place de la capitainerie à la Plaza Mayor, à deux pas de l’église San Lorenzo, se trouve une statue. C’est celle del herrero, le forgeron, qui a aménagé ici en 2009. C’est un clin d’œil à l’histoire, à l’ancien nom de la rue, calle de los herreros. Il semble que la guilde de ces artisans ait en effet eu son adresse dans cette rue dans des temps anciens. Nous avons tendance à oublier ce métier pourtant essentiel pour nos ancêtres. Un emploi dur certes, par le temps passé auprès du feu, par le travail du métal, mais presque vital pour la communauté, c’est lui qui fabrique les outils, et surtout les armes. Observez bien cette statue, la finesse avec laquelle l’artiste a représenté les muscles, les veines, les traits du forgeron, on ressent, en le regardant toute la difficulté de son ouvrage.
En
pensant au forgeron, il me vient à l’esprit une autre statue qui mériterait d’être
évoquée, elle aussi fait appel à une image disparue, un métier qui ne s’exerce
plus. A l’écart du centre touristique, en remontant le long du paseo de la Isla,
quand on tourne calle Villalon pour revenir vers le quartier de la cathédrale,
on croise une statue, celle de la laitière. Elle est peu connue
et pourtant rappelle un Burgos disparu et plus largement une habitude répandue
autrefois. Dans ce quartier plus populaire de Burgos l’évocation de ce métier
fait le lien entre les populations d’hier et d’aujourd’hui, et le souci de se
procurer des denrées essentielles à la vie de tous les jours. A quelques pas de là, vous trouverez le supermarché, de quoi s’amuser des contrastes. Cela peut-être un
bon moyen d’évoquer ces métiers disparus avec les enfants.
Ces statues
marquent entre autre le nouveau visage que Burgos souhaite prendre, une ville
piétonne où l’on peut faire halte pour admirer une statue par exemple. Elles
sont installées progressivement avec l’aménagement d’une ville plus destinée aux
piétons, des rues sans voitures pour le forgeron, des trottoirs élargis pour le
quartier de la laitière. Car c’est bien le but avoué de la municipalité, faire
de ces statues des symboles du renouveau de la ville, des bornes marquant l’avancée de ce travail. Ces statues sont contestées par certains car elles coûtent cher,
je le comprends mais je pense qu’elles pourraient être un atout touristique pour la ville si elle savait les mettre en avant.
Et vous, cette
promenade dans la ville vous tente-t-elle ? A bientôt pour d’autres découvertes et rendez-vous dans quatre jours à Ségovie pour parler d’un point
essentiel de la vie quotidienne : la monnaie.
« Una escultura homenajeará
a los herreros en calle San Lorenzo » Diario de Burgos, le 3 août 2009 [Disponible
en ligne, consulté le 25 octobre 2015]
« Una lechera, nueva
escultura instalada en San Pedro de la Fuente » Radio Arlanzon, le 26 mai
2010 [Disponible
en ligne, consulté le 26 octobre 2015]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire