vue de la cathédrale depuis les remparts |
Les
murailles d’Avila sont si bien conservées que l’on a du mal à croire que nous
sommes devant un monument, au sens historique du terme. Avila cache derrière
ses fortifications une ville calme, presque morte le soir contrairement aux autres
villes que j’ai pu visiter.
L’âme
religieuse d’Avila saisit les passants, la ville de Sainte Thérèse après tout.
Les passionnés d’art religieux seront peut-être un peu rebutés par l’allure militaire de la cathédrale, ils auraient tort car elle contient quelques petites
merveilles, notamment de beaux bas reliefs. De même sa petite Plaza Mayor toute
de briques pourrait paraître terne mais un certain charme provincial s’en
dégage, on sent que les traditions espagnoles sont encore très prégnantes.
Les
remparts qui sont vraiment l’attraction de la ville demandent du courage si
vous voulez, comme moi, monter voir le point de vue qu’offre chaque tour. Vous
découvrirez ainsi la ville ancienne à l’intérieur, et la ville moderne à
l’extérieur. Je dois reconnaître qu’il y a de belles constructions
contemporaines, on notera par exemple le palais des congrès qui se fond avec
l’architecture de la ville. Une des chances qu’ont ces fortifications c’est
d’être classées monument historique depuis 1884. Nous reviendrons un autre jour
sur les restaurations plus ou moins réussies.
Entre
histoire militaire et religieuse Avila propose une vision d’une autre Espagne,
moins touristique, encore très centrée sur ses valeurs religieuses. Elle
propose une étape très reposante et laisse au voyageur un décor inoubliable
gravé dans sa mémoire.
A bientôt, nous monterons un peu plus au Nord vers Ségovie.
Il est vrai que leur état de conservation est exceptionnel !
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