Monastère
encore en service, cette chartreuse est accessible à pied, comptez une heure de
marche depuis le centre ville, l’idéal étant, si vous le pouvez, de longer la
promenade le long du fleuve à vélo. Si vous souhaitez y aller en voiture vous
n’aurez aucun problème de stationnement, enfin un arrêt de bus proche permet de
se rabattre sur les transports en commun. Le prix de la visite est à votre bon
vouloir. Passées ces informations pratiques, importantes, plongeons nous dans
l’histoire du monument.
Une des chapelles réutilisées pour le musée |
Je ne vous propose pas d'image globale du tombeau car elles sont difficilement réalisables, l'escalier permettant d'avoir une vue d'en haut étant fermé. Voici néanmoins quelques détails :
Ne dérogeons
pas à la règle, les troupes de Napoléon sont aussi passées par là faisant quelques dégâts me semble-t-il. Le XIXe siècle ne fut pas une bonne période pour l'édifice, la
confiscation des biens de l’église en 1835 a bien failli sonner la fin des
chartreux de Miraflores. Il a fallu
attendre 1880 pour que les chartreux puissent réintégrer Miraflores. En 1923 le
monument est déclaré monument national. De 2003 à 2011 un important programme
de restauration est mené. Vous avez donc la chance d’admirer l’église dans
toute sa splendeur.
La littérature Française rend hommage à la Chartreuse de Miraflores en 1845 dans les mots de l’auteur Théophile Gautier dans En allant à la Chartreuse de Miraflorès.
Bon on va dédramatiser un peu, les choses ont bien changé en 150 ans. La montée n'est pas aussi difficile évidement. Mais surtout la verdure a gagné du terrain, vous ne pourrez pas admirer la cathédrale depuis Miraflores. J'admets aussi que les immeubles feraient de toute façon obstacle, si les arbres ne les masquaient pas, entre nous et le lieu du repos éternel du Cid.
Oui, c'est une montée âpre, longue et poudreuse,
Un revers décharné, vrai site de Chartreuse.
Les pierres du chemin, qui croulent sous les pieds,
Trompent à chaque instant les pas mal appuyés.
Pas un brin d'herbe vert, pas une teinte fraîche ;
On ne voit que des murs bâtis en pierre sèche,
Des groupes contrefaits d'oliviers rabougris,
Au feuillage malsain couleur de vert-de-gris,
Des pentes au soleil que nulle fleur n'égaie,
Des roches de granit et des ravins de craie,
Et l'on se sent le coeur de tristesse serré...
Mais, quand on est en haut, coup d'oeil inespéré !
L'on aperçoit là-bas, dans le bleu de la plaine,
L'église où dort le Cid près de doña Chimène !
Un revers décharné, vrai site de Chartreuse.
Les pierres du chemin, qui croulent sous les pieds,
Trompent à chaque instant les pas mal appuyés.
Pas un brin d'herbe vert, pas une teinte fraîche ;
On ne voit que des murs bâtis en pierre sèche,
Des groupes contrefaits d'oliviers rabougris,
Au feuillage malsain couleur de vert-de-gris,
Des pentes au soleil que nulle fleur n'égaie,
Des roches de granit et des ravins de craie,
Et l'on se sent le coeur de tristesse serré...
Mais, quand on est en haut, coup d'oeil inespéré !
L'on aperçoit là-bas, dans le bleu de la plaine,
L'église où dort le Cid près de doña Chimène !
Bon on va dédramatiser un peu, les choses ont bien changé en 150 ans. La montée n'est pas aussi difficile évidement. Mais surtout la verdure a gagné du terrain, vous ne pourrez pas admirer la cathédrale depuis Miraflores. J'admets aussi que les immeubles feraient de toute façon obstacle, si les arbres ne les masquaient pas, entre nous et le lieu du repos éternel du Cid.
les vitraux |
plafond de l'église |
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