(Pas de photos, bien qu'elles soient présentes sur mon disque dur, j'attends toujours l'autorisation de la municipalité pour diffuser mes photos...)
J’ai gardé un bon souvenir de ma visite d’Astorga. Je vous avais déjà conseillé de dépasser l’unique visite du palais épiscopal en continuant par exemple votre promenade par une étape gourmande au musée du chocolat. A l’achat de votre billet on vous demandera si vous souhaitez prendre une entrée commune avec le musée romain situé non loin de là, cela revenant moins cher que de les acheter séparément. J’ai donc, malgré le peu de temps qu’il me restait, décidé de faire ces deux visites. Je suis allée terminer ma découverte d’Astorga dans ce musée.
J’ai gardé un bon souvenir de ma visite d’Astorga. Je vous avais déjà conseillé de dépasser l’unique visite du palais épiscopal en continuant par exemple votre promenade par une étape gourmande au musée du chocolat. A l’achat de votre billet on vous demandera si vous souhaitez prendre une entrée commune avec le musée romain situé non loin de là, cela revenant moins cher que de les acheter séparément. J’ai donc, malgré le peu de temps qu’il me restait, décidé de faire ces deux visites. Je suis allée terminer ma découverte d’Astorga dans ce musée.
L’emplacement
du musée n’est évidemment, pas innocent. Les murs de l’importante pièce voûtée
qui constitue le rez-de-chaussée du bâtiment, auraient sûrement de sombres
secrets à nous révéler si ils pouvaient parler. Edifié durant le
premier siècle, on développa la légende d’une prison, à priori d’esclaves. D'autre avis disent que les
restes archéologiques seraient peut-être les ruines d’un cryptoportique, sorte
d’immense tunnel destiné à la circulation, exit alors l’idée d’une prison.
Autre hypothèse, un lieu de stockage de pour le blé, à l’abri des incendies
notamment, une sorte d’entrepôt en un mot. Par contre les lieux servirent bien de
prison, au début de l’époque contemporaine.
Il était bien
plus long que ce que nous laisse penser son état actuel. Le fin XIXe siècle lui
fut presque fatale quand la ville le revendit et que son nouveau propriétaire en fit
détruire une grande partie. Ce qu'il en reste est classé en 1951. Mais il faudra
attendre 1986 pour que la municipalité commence à racheter le bâtiment divisé en
quatre sections. Depuis on a construit deux étages où l’on expose de très
belles pièces découvertes dans la région. La façade n’est pas très engageante
mais je vous incite vraiment à pousser la porte de ce tout petit musée. Pour
vous donner une idée, en 2006 le musée recevait 7000 visiteurs, c’est donc une
attraction un peu oubliée, très peu visité par les étrangers qui ne
représentait même pas 6% des entrées. Je n’ai malheureusement pas pu trouver de
chiffres plus récents.
La
visite est encore un peu courte mais très intéressante, de plus des efforts
sont faits pour s’adapter à tous les publics. Une vidéo vous sera proposée en
début ou fin de visite, racontant l’histoire de deux esclaves dans la région
d’Astorga durant la période romaine. Si la vidéo est en espagnol, elle est
sous-titrée dans plusieurs langues, il vous suffit de le demander à
l’entrée, français, anglais, et peut-être même allemand sont disponibles. Ce
musée n’est, à mon avis, que naissant, mais on y voit une vraie volonté de
devenir une attraction touristique. Cet article clôt notre série sur
l’antiquité dans la région, nous allons quelque peu changer d’époque dans les
jours à venir puisque que je vous proposerai une nouvelle rubrique.
Rendez
vous dans trois jours pour un nouvel article
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire