Une arène
est bâtîe en 1833, elle pallie à l’absence de bâtiment de ce type dans la ville,
et permet d'accueillir jusqu'à 8 000 personnes. Elle est abandonnée à la fin du
XIXe siècle au profit d’une nouvelle enceinte accueillant les corridas dès
1888, en effet la capacité de l’ancien bâtiment est devenue bien trop faible. Vers
1900 c’est la Garde Civile qui s’installe, voilà notre place des taureaux
devenue caserne. En 1980 on se décide enfin à exploiter les lieux. Il faut dire
que l’occupation par des jeunes, de cet endroit laissé à l’abandon par les
autorités, en squat, inquiète. La municipalité prend donc la zone en main et confie la
reprise du bâtiment et sa transformation en logements à l’architecte Javier
Lopez de Uribe.
Une des deux entrées |
La petite place
est désormais un lieu paisible sur laquelle donnent les balcons des appartements et l’entrée d’une petite garderie qui accueille les enfants à partir de quatre
mois. On circule librement à travers la cour où règne le calme. Le bâtiment
octogonal ne voit plus couler le sang des taureaux et n’entend plus les
acclamations des spectateurs. Mais il est, d’une certaine façon, resté un lieu
public où il fait bon se retrouver, un lieu de sociabilité comme diraient les
personnes pointilleuses. Le patrimoine peut rester un lieu vivant, certaines villes comme Burgos ont rasé leurs anciennes arènes, d’autres ont trouvé des
solutions pour répondre à la fois au besoin du logement et le maintien de la
mémoire.
A voir ici
croquis et vue du ciel du monument
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