J’aurais pu écrire cet article à
l’ouverture du blog, car je connais la statue depuis mon premier voyage à
Avila. Aucun touriste ne peut rater cette représentation de la sainte,
superstar de la ville. Nous reparlerons bientôt d’elle sur le blog dans la
rubrique « Voyage au fil des pages », mais revenons-en à notre statue
du jour.
Située à côté de la porte de
l’Alcazar, l’imposante Sainte Thérèse d’Avila garde l’entrée de sa ville. On ne
lui échappe pas, puisqu’elle se situe à la sortie d’un des principaux, et très
chers, parkings de la ville. Ce n’est pas l’œuvre d’un artiste local, mais de Juan
Luis Vassallo Parodi, un artiste originaire de Cadix où il est né en 1908. Il
mit les pieds à Avila dans les années 1930 comme professeur à l’école des arts.
Il circula ensuite en Espagne à différents postes d’enseignant. Le monument à
Santa Teresa est une œuvre qu’il réalise à la fin de sa carrière dans les
années 1980.
L’élévation de ce monument faisait
suite à un petit scandale. Dans les années 1960 on avait rénové la place et ôté
au passage une représentation de la sainte. En 1965 les habitants avaient donc
manifesté leur mécontentement et obtenu qu’on envisage une nouvelle statue. Son
emplacement, qui ne sera pas au centre de la place à lui aussi créé la
polémique. Lancé au début des années 1970, le projet trouve son artiste en
1971. La statue est inaugurée onze ans plus tard lors de la venue de Jean Paul
II, le 15 octobre 1982.
Je vous avoue ne pas apprécier
énormément le style de la statue, mais elle témoigne une fois de plus de
l’importance de la sainte pour la ville. Il était inconcevable pour les
habitants qu’elle n’ait pas sa statue sur la nouvelle place. La municipalité a
donc du pallier à cette « erreur ». Aujourd’hui c’est un lieu de
photographie prisé des touristes, et la ville compte une autre statue de
l’enfant la plus célèbre du pays, mais c’est une autre histoire.
Bonne promenade.
Quelques
sources :
VASSALO
MAGRO M., « 500 años de Santa Teresa y 45 de la obra de Vassallo » in diariodejerez.es le 28 octobre
2015
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