samedi 11 novembre 2017

Mon voyage d'automne en Castilla y León et à Madrid

Plafond de la cathédrale de Madrid 
            Si le blog fut silencieux en octobre, il y une bonne raison, liée à l’Espagne justement. Au printemps dernier, grâce au soutien des lecteurs, je remportais un concours de photographies organisé par l’office de tourisme de Castilla y León. J’ai donc préparé soigneusement ce voyage qui comprenait, pour deux personnes :
- l’aller-retour en avion Orly-Madrid
- 3 nuits au Abba Burgos et 3 nuits au Abba Salamanca
- Les trajets en train Madrid/Burgos - Burgos/Salamanca - Salamanca/Madrid
- 2 entrées au musée de l’évolution humaine de Burgos


Le palais royal dont je ne devais voir que l'extérieur 

           Mon programme de dix jours finalisé, j’ai donc bouclé mes valises pour prendre la première fois l’avion. Jusque-là j’ai toujours voyagé en Europe en voiture, en car et en train. J’ai pris avec un peu d’inquiétude la direction d’Orly. Ce fut donc ma première visite du voyage, découverte d’un aéroport. J’ai atterri sans encombre à Madrid.

Samedi après midi au Retiro

Zone du parterre au Retiro

            Après une première nuit passée dans la capitale, j’ai eu l’occasion de faire deux visites. D’une part la cathédrale et son musée, qui offre un point de vue très intéressant sur la ville. A l’instar de la cathédrale de Vitoria que j’avais découverte cet été, c’est une cathédrale récente qui a tenté d’imiter les modèles des siècles passés. Ses couleurs chatoyantes et sa crypte, qui est presque une deuxième cathédrale, en font un monument original, et essentiel lors d’une visite de la ville. D’autre part, en attendant d’aller prendre mon train, je me suis promenée au Retiro sous un véritable soleil d’été.

Statue de Felipe IV, Plaza de Oriente


Retiro, encore

           A Burgos j’ai eu le plaisir d’arriver dans la nouvelle gare (ouverte en 2008). Comment dire ? C’est un désert, les commerces se résument à une seule cafétéria et un loueur de voitures. Il y a plus d’écrans d’informations que de voyageurs, par moment, et une centaine de sièges vides dans un hall immense, le tout loin de la ville. Peu importe, j’allais découvrir Burgos à l’automne, une première. Malgré le froid les habitants ne renoncent pas à leur paseo, je me suis moi aussi beaucoup promené du centre-ville au quartier de Las Huelgas, de mon hôtel à San Lesmes. J'ai pu découvrir la toute petite église de San Antonio Abad, assez loin du quartier touristique. J’ai pris le temps, puisque les entrées m’étaient offertes, de retourner visiter le musée de l’évolution humaine, que j’avais découvert en 2010, lors de mon premier voyage et de l’inauguration des lieux, toujours aussi séduisant. Je suis aussi retournée au musée du livre, petit mais très riche avec ses multiples facsimilés. Si l’hôtel où je logeais était un peu excentré, ce quatre étoiles avec piscine offrait un véritable confort pour un séjour au seuil de l’hiver. Sauf offres spéciales, ses tarifs habituels, un peu élevés, risquent de retarder mon retour dans ses murs, mais je ne peux que le recommander. Après trois nuits dans cette belle ville, il était déjà temps de repartir.

Qui dit passage à Burgos, dit statue !

Même sans la chaleur, l'après midi la promenade est vide à Burgos,
on ne changera pas l'heure du paseo

            Prochaine étape, Salamanque, toujours en train, mais avec un changement à Valladolid. La gare est ici en pleine ville, à deux pas du Campo Grande. Avec un peu plus d’une heure de pause, je profitais du temps qui m’était offert pour tester le grand hall voisin de la gare, accueil de multiples petites boutiques pour manger rapidement. Une réussite dont je vous raconterai bientôt l’histoire dans un article. Personnellement j’ai pris un casse-croûte pour deux à la fromagerie, un délice. A Salamanque j’ai préféré descendre non pas à la gare principale, mais un peu plus loin à la Alamedilla, juste à côté du parc du même nom.

Pour moins de 14€ pour deux une place assise autour de produits
de qualité à Valladolid
Avant de prendre le train on salue
Christophe Colomb

Si l’accueil à l’hôtel fut plus froid qu’à Burgos, et le petit déjeuner moins copieux, quelle surprise m’attendait. Sachant que la chambre était offerte je ne pensais pas avoir l’une de celles qui offraient, sous condition de supplément, une vue sur la ville. Quelle surprise en ouvrant la fenêtre de découvrir cette vue magnifique, sous le soleil, sur l’Université pontificale et la cathédrale. Là, devant moi, la ville de pierres qu’est Salamanque apparaissait dans toute sa splendeur. 

Dommage que la photo ne rendent pas la beauté de la vue 

Je n’ai pas découvert grand-chose de neuf dans la ville, si ce n’est le réaménagement de l’église Saint Martin de Tours, qui fera l’objet d’un article. J’ai revisité la Casa Lis, sur le créneau d’ouverture gratuite, et aussi le musée municipal. Mais j’ai surtout eu le plaisir de pouvoir manger dans un restaurant dont je vous avais déjà parlé, le Valencia. Cela faisait deux ans que je n’avais pas pu m’asseoir à cette table, les congés du restaurant correspondant aux dates de mes visites. La table est toujours aussi bonne et j’ai pu échanger avec les restaurateurs, ravis d’apprendre que je me passionnais pour leur région. Si vous êtes de passage à Salamanca n’hésitez pas à déguster un bon repas dans cette maison.

Petite entrée en cadeau du Valencia
Assiette en l'honneur du blog et croquettes de la maison
Promenade le long du fleuve à Salamanca 

Trois jours après mon arrivée dans la ville universitaire, j’étais de retour à Madrid. Si le logement de Airbnb ne m’a pas pleinement satisfaite, son emplacement m'a au moins permis de visiter toute la ville à pied. Ma première après-midi passée au musée archéologique, j’espérais me rendre la matinée suivante au palais royal. Il faudra reporter cette visite pour un autre voyage, il était fermé pour une semaine. Peu importe, j’ai visité le musée des origines de Madrid, très intéressant, et la basilique San Francisco. Bien que la visite soit guidée en espagnol elle donnait un éclairage sur ce monument étonnant. 

Coupole de la basilique San Francisco




Je complétais ce jour-là mes visites par le musée d’histoire de Madrid, une suite de celui visité le matin même. Enfin, sur les excellents conseils d’un ami espagnol, je me rendais à la casa-museo Sorolla. La famille de ce peintre, méconnu en France, a légué une belle collection exposée dans la maison qu’il a occupée et où il a réalisé de nombreuses œuvres. Cette visite fut un de mes coups de cœur du voyage. 


Pour mon dernier jour à Madrid j’ai fait de nombreuses découvertes. J’ai parcouru les multiples salles du musée Thyssen, de belles pièces mais sans plus étonnamment. J’ai adoré par contre le musée naval, juste en face du précédent, qui met en avant l’histoire de la marine espagnole depuis la conquête de l’Amérique jusqu’à nos jours. Magnifique, bien plus grand que je l’aurais imaginé. Pour terminer mon court séjour dans la capitale, j’ai passé l’après-midi dans l’univers ferroviaire. J’ai été visiter la grande gare d’Atocha et son quartier, jusqu’au musée du train. Ce fut là aussi une belle visite, j’aime beaucoup ce type de musée, où l’on peut parcourir un bâtiment ancien, entrer dans les wagons, et voyager dans un siècle d’histoire. Mon voyage à Madrid s’acheva sur un très bon repas place de l’opéra.


Je n’ai donc fait que toucher du doigt Madrid, à peine la découvrir. Il me faudra d’autres voyages pour apprendre à mieux connaître cette ville, peut-être à d’autres saisons. La saison justement. Je n’avais jamais été en Espagne à l’automne. Je la connaissais au printemps, et surtout l’été. Mon séjour s’est déroulé toute fin octobre et début novembre. Ce n’est pas une saison si désagréable, le fait de ne pas être écrasé par la chaleur, permet de mieux flâner dans les rues et de découvrir des détails qu’on ne voit pas forcément. Salamanque m’a paru moins vivante qu’au printemps, pour comparer des périodes hors vacances scolaires. Jusqu’à fin octobre il s’avère que c’est encore une bonne période pour visiter la Castilla y León, il semble de plus que les pluies torrentielles sont moins fréquentes qu’à la fin de l’hiver.

Musée archéologique de Madrid, à gauche une mosaïque de
la villa de la Dehesa, que j'ai visitée cet été 
Musée du train, un voyage dans le temps


Je tiens à remercier tous les lecteurs du blog qui ont soutenu ma photo, et m’ont permis de remporter ce voyage. Merci aussi à Alberto Bosque Coello, mon contact à l’office de tourisme de la région, pour l’organisation du voyage, pas toujours facile avec mon calendrier bien chargé. Quant aux différents partenaires, Abba, Aireuropa, et la Renfe, j’ai eu la chance de n’avoir face à moi que des interlocuteurs et du personnels réactifs en France comme en Espagne.

La photo lauréate du concours

Sur ces mots je vous dit à bientôt pour un nouvel article.    



      

1 commentaire:

  1. De très belles photos qui invitent au voyage et donnent envie de découvrir ces régions.

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