L’article
du jour trouve ses racines en Normandie. Lors de ma découverte de Rouen, il y a
quelques mois, j’ai eu le plaisir de visiter le Gros Horloge. Excellente
surprise, il m’a permis de reconsidérer mon regard sur les beffrois et autres
tours des horloges. Dans notre dernier billet nous sommes allés dans un lieu de
la vie quotidienne : le marché, celui de Valladolid pour être précis.
Aujourd’hui découvrons, à une quarantaine de kilomètres plus à l’ouest, un autre
monument relativement commun, l’horloge publique. C’est celle de Toro qui va
nous intéresser, pour commencer.
Outre
la collégiale et ses nombreuses églises, Toro possède d’autres monuments. Sa
Torre del reloj fait partie des bâtiments qui dessinent la silhouette de la
cité. L’élégante tour fête cette année son troisième centenaire. Peu mise en
avant dans le parcours touristique elle est pourtant née sous le crayon de
Joaquim Churriguera, issu de l’illustre famille d’architectes à laquelle j’avais consacré un dossier. En 1719 donc, on édifie cette tour, dans la petite ville de
Toro, appuyée sur les remparts médiévaux. Éléments centraux des villes, les beffrois
et autres supports d’horloges n’ont pas toujours subsisté, mais n’oublions
pas qu’ils furent longtemps un élément de prestige au même titre que les
clochers des églises.
Autant
vous le dire tout de suite, la tour n’est pas mise en valeur sur le plan
touristique. Certes elle est déjà une jolie silhouette pour le centre
historique, mais il s’agit aussi d’un monument à potentiel touristique
important. J’ai lu qu’il avait été envisagé des visites guidées du monument en 2011, je
n’ai pas trouvé trace de cette initiative par la suite. Pourtant en 2016, sans
parler de restauration, une opération de nettoyage de grande envergure avait été
entreprise pour redonner un peu de lustre au monument. Il était alors apparu
des problèmes majeurs, frein indéniable à l’ouverture au public, dont la
fragilité de certaines parties de l’escalier en bois. En 2017 une opération de
suppression des nids des cigognes et de démontage du mécanisme de l’horloge
pour restauration a été entrepris. Ce mécanisme date du début du XXe siècle, et
n’est plus aujourd’hui celui qui active les aiguilles de l’horloge. Le projet
était donc de le récupérer et de l’exposer. Affaire à suivre.
J’espère que Toro réussira à
transformer ce monument original en point d’intérêt touristique et en point de
vue sur la petite ville. Je ne manquerai pas, si mes voyages me ramènent dans ces
parages, de faire à nouveau halte dans cette jolie ville de la province de
Zamora.
A
bientôt
CACHAZO
M.J . « La concejalía de Turismo prepara el programa de visitas guiadas al Arco
del Reloj » in laopiniondezamora.es le 12 janvier 2011
CACHAZO
M.J . « Toro potenciará el Arco del Reloj como "recurso" para visitas
turísticas» in laopiniondezamora.es le 1er juillet 2016
CACHAZO
M.J . « El Ayuntamiento retira seis nidos de cigüeña del Arco del Reloj por
motivos de seguridad» in laopiniondezamora.es en 2017
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