Cette
année j’ai fait une halte à Avila. Vous remarquerez qu’il y très peu de visites répertoriées sur le blog pour cette capitale de province. J’y passe toujours
très, trop, rapidement, et je n’ai pas dérogé à la règle cette année puisque je m’y suis
juste arrêtée pour déjeuner. Mais j’ai tout de même pris le temps de faire
quelques visites, et en repartant j’ai fait étape au mirador des quatre
piliers, il me fallait en reprendre quelques photos avant de vous en parler.
Monument emblématique de la ville il manquait vraiment à mon blog.
Différentes légendes courent sur les raisons qui
firent de ce lieu un endroit sacré. Premier épisode, au XIIe siècle. Un jour où tous les habitants sont partis en pèlerinage, pour demander à Dieu d’épargner leur vie face à une épidémie de peste, les troupes musulmanes en
profitent pour attaquer la ville. Si le pillage est terrible, la population est
tout de même épargnée. Mais une troupe fut lancée pour rattraper les pilleurs.
Grâce, notamment, à l’intervention du roi Sancho III, le tout rentra dans l’ordre.
Et de ce jour l’épidémie se serait interrompue. Voici peut-être les raisons qui poussèrent à faire de ce lieu de pèlerinage un endroit sacré. Deuxième épisode : Ici
auraient été arrêtés deux jeunes gens (nous parlerions bien de pré-ado, aujourd’hui),
un frère et une sœur, décidés à partir mourir en martyrs sur les terres occupées par les maures, aux alentours des années 1525. La jeune fille n’est autre que la
future Sainte Thérèse d’Avila. Leur oncle Francisco les arrête donc avant qu’il ne soit trop tard. Le monument actuel a plus de quatre siècles
puisqu’il fut érigé en 1566. Nous l’admirons tel qu’il fut constitué au XVIIe
siècle, seule la croix fut changée suite à des actes de vandalisme en 1995.
Vue sur les murailles depuis le mirador |
Mais finalement
ce n’est pas tant le monument qui m’intéresse, aujourd’hui, mais son emplacement.
Ici le point de vue sur les murailles est vraiment parfait, certes très connu,
assez touristique, mais on le comprend, et ça n’enlève rien à la beauté de la
vue. Alors vous aurez admiré ce que tous les visiteurs de la ville ont vu, et aurez la photo
que tout le monde possède. Si vous avez la chance comme moi de vous y rendre
quand il n’y a pas trop de monde, c’est à ne pas rater.
Rendez-vous
dans trois jours pour un autre mirador à Burgos
PEREZ Joseph, Thérèse d’Avila, Ed. Fayard, 31 janvier
2007
SANCHIDRIÁN GALLEGO Jesus, LOS CUATRO POSTES DE ÁVILA, 100 AÑOS DE
FOTOGRAFÍA E IMAGEN (1860-1960), 2003
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